Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Hillbrow

  • Nicolas Boone
2014
32

Synopsis

Un homme au sommet d’un immeuble, menacé, au bord du vide qui s’ouvre derrière lui, surplombant la ville. Puis un autre, parcourant la ville à pied, dont la marche sera interrompue par une agression, supposée fatale, puis… Les situations de s’enchaîner, pour déplier une traversée de Hillbrow, quartier de Johannesburg qui fut en vogue, devenu une zone dense et violente. On retrouve la prédilection de Nicolas Boone pour les environnements urbains laissés en marge et souvent chargés de stéréotypes, qu’il s’emploie à détourner, comme déjà avec son précédent film cosigné avec Olivier Bosson 200% (FID 2011). Ici la traversée sera guidée par des personnages fictifs incarnés par des habitants du quartier. Dix saynètes inspirées de récits collectés sur place, inscrites dans la ville offrant autant de parcours filmés en plan séquence, dont l’ultime, saisissant. Peu de paroles dans un film où le langage du corps et des actions s’incarne dans les espaces : supermarché, rue, parking, terrains vagues. Avec la figure omniprésente de la marche, toute de lenteur ou dans l’urgence, mais toujours comme une inscription dans un paysage. Et en arrière plan de la violence comme rupture, explicite ou sous-jacente, son contrepoint, l’idée d’une communauté qui ferait corps.

Mots clés

  • Population
  • Vie urbaine
  • Violence

Un homme au sommet d’un immeuble, menacé, au bord du vide qui s’ouvre derrière lui, surplombant la ville. Puis un autre, parcourant la ville à pied, dont la marche sera interrompue par une agression, supposée fatale, puis… Les situations de s’enchaîner, pour déplier une traversée de Hillbrow, quartier de Johannesburg qui fut en vogue, devenu une zone dense et violente. On retrouve la prédilection de Nicolas Boone pour les environnements urbains laissés en marge et souvent chargés de stéréotypes, qu’il s’emploie à détourner, comme déjà avec son précédent film cosigné avec Olivier Bosson 200% (FID 2011). Ici la traversée sera guidée par des personnages fictifs incarnés par des habitants du quartier. Dix saynètes inspirées de récits collectés sur place, inscrites dans la ville offrant autant de parcours filmés en plan séquence, dont l’ultime, saisissant. Peu de paroles dans un film où le langage du corps et des actions s’incarne dans les espaces : supermarché, rue, parking, terrains vagues. Avec la figure omniprésente de la marche, toute de lenteur ou dans l’urgence, mais toujours comme une inscription dans un paysage. Et en arrière plan de la violence comme rupture, explicite ou sous-jacente, son contrepoint, l’idée d’une communauté qui ferait corps.

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Nicolas Boone

D'autres pépites du monde documentaire

  • Frédéric Fougea
  • Jacques Malaterre
  • Robert Kramer