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Histoire(s) du cinéma : le contrôle de l’univers, les signes parmi nous 4.

  • Jean-Luc Godard
1998
64

Synopsis

« Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe siècle en un vertigineux rébus.
Jean-Luc Godard a travaillé à ces « Histoire(s) » pendant dix ans. Seul ou presque. Coupant, triturant, agrégeant des centaines d’enregistrements vidéos archivés par ses soins.
Les idées qui président à cette anthologie très spéciale sont simples : seul le cinéma, septième et dernier art, est capable de chapeauter et de mettre en regard tous les autres, toutes les formes antérieures de création ; seul le cinéma est capable de raconter notre siècle puisque l’histoire de l’un se confond avec celle de l’autre. » (Télérama)

Oui, mais l’histoire. Au fond, qu’est-ce que c’est ? Tout au fond. Malraux : nous sentions tous que l’enjeu appartenait à un domaine plus obscur que le domaine politique. Braudel : qu’on mesure la foule de ceux qui nient leur misère. Le nombre de ces cœurs qui veulent être eux-mêmes, vivre de leur vie malgré tout. Comme si notre vie était à nous. Hélas, à notre disposition. Et cet enfoiré de Cioran : rien de ce que nous savons ne reste sans expiation. Nous payons chèrement, tôt au tard, n’importe quel courage de la pensée ou indiscrétion de l’esprit. Et le jeune Péguy : ah, l’histoire ! une sombre fidélité pour les choses tombées.

Qu’arrive-t-il toujours, mon ami ? Le soir tombe. Les vacances finissent. Il me faut une journée pour faire l’histoire d’une seconde. Il me faut une année pour faire l’histoire d’une minute. Il me faut une vie pour faire l’histoire d’une heure. Il me faut une éternité pour faire l’histoire d’un jour. On peut tout faire, excepté l’histoire de ce que l’on fait.

Mots clés

« Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe siècle en un vertigineux rébus.
Jean-Luc Godard a travaillé à ces « Histoire(s) » pendant dix ans. Seul ou presque. Coupant, triturant, agrégeant des centaines d’enregistrements vidéos archivés par ses soins.
Les idées qui président à cette anthologie très spéciale sont simples : seul le cinéma, septième et dernier art, est capable de chapeauter et de mettre en regard tous les autres, toutes les formes antérieures de création ; seul le cinéma est capable de raconter notre siècle puisque l’histoire de l’un se confond avec celle de l’autre. » (Télérama)

 

Oui, mais l’histoire. Au fond, qu’est-ce que c’est ? Tout au fond. Malraux : nous sentions tous que l’enjeu appartenait à un domaine plus obscur que le domaine politique. Braudel : qu’on mesure la foule de ceux qui nient leur misère. Le nombre de ces cœurs qui veulent être eux-mêmes, vivre de leur vie malgré tout. Comme si notre vie était à nous. Hélas, à notre disposition. Et cet enfoiré de Cioran : rien de ce que nous savons ne reste sans expiation. Nous payons chèrement, tôt au tard, n’importe quel courage de la pensée ou indiscrétion de l’esprit. Et le jeune Péguy : ah, l’histoire ! une sombre fidélité pour les choses tombées.

Qu’arrive-t-il toujours, mon ami ? Le soir tombe. Les vacances finissent. Il me faut une journée pour faire l’histoire d’une seconde. Il me faut une année pour faire l’histoire d’une minute. Il me faut une vie pour faire l’histoire d’une heure. Il me faut une éternité pour faire l’histoire d’un jour. On peut tout faire, excepté l’histoire de ce que l’on fait.

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