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Bulles, le nouveau cinéma israélien (Les)

  • Jean-Marie Nizan
  • Stéphane Bergouhnioux
2008
58

Synopsis

Le cinéma israélien des années 2000 dépeint différentes couches géographiques, sociales, ethniques ou religieuses, s’éloignant du sujet du conflit israélo-palestinien. Les réalisateurs, de Ari Folman à Nir Bergman en passant par Etgar Keret, s’interrogent sur les mille facettes de leur cinéma, reflets de celles de leur pays. Les plans de rue volés répondent aux extraits des films, à la recherche de signes.

Le cinéma israélien ne cherche plus à englober toute la réalité du pays, mais se concentre sur des fragments, des “bulles”. Au-delà de l’opposition entre Jérusalem la religieuse et Tel Aviv la légère, chaque réalisateur explique son point de vue : Eytan Fox, né aux Etats-Unis, s’intéresse plus particulièrement à un quartier insouciant de Tel Aviv dans La Bulle (2007) ; David Volach, qui vient d’une famille orthodoxe, s’interroge sur le poids de la religion dans My father, my Lord (2007) ; Tawfik Abu Wael, Palestinien d’Israël, filme les gens qu’il connaît dans Atash (2004). Interviewées ensemble, les comédiennes Hiam Abbass, Palestinienne née près de Nazareth, et Ronit Elkabetz, Israélienne d’origine marocaine, revendiquent leur culture commune et rêvent d’un monde qui ne soit pas gouverné par un regard masculin guerrier. Tous, cependant, doutent de l’influence du cinéma sur la paix : aucun film n’aura autant d’impact qu’une tragédie telle que l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995.

(Martin Drouot)

Mots clés

Le cinéma israélien des années 2000 dépeint différentes couches géographiques, sociales, ethniques ou religieuses, s’éloignant du sujet du conflit israélo-palestinien. Les réalisateurs, de Ari Folman à Nir Bergman en passant par Etgar Keret, s’interrogent sur les mille facettes de leur cinéma, reflets de celles de leur pays. Les plans de rue volés répondent aux extraits des films, à la recherche de signes.

Le cinéma israélien ne cherche plus à englober toute la réalité du pays, mais se concentre sur des fragments, des “bulles”. Au-delà de l’opposition entre Jérusalem la religieuse et Tel Aviv la légère, chaque réalisateur explique son point de vue : Eytan Fox, né aux Etats-Unis, s’intéresse plus particulièrement à un quartier insouciant de Tel Aviv dans La Bulle (2007) ; David Volach, qui vient d’une famille orthodoxe, s’interroge sur le poids de la religion dans My father, my Lord (2007) ; Tawfik Abu Wael, Palestinien d’Israël, filme les gens qu’il connaît dans Atash (2004). Interviewées ensemble, les comédiennes Hiam Abbass, Palestinienne née près de Nazareth, et Ronit Elkabetz, Israélienne d’origine marocaine, revendiquent leur culture commune et rêvent d’un monde qui ne soit pas gouverné par un regard masculin guerrier. Tous, cependant, doutent de l’influence du cinéma sur la paix : aucun film n’aura autant d’impact qu’une tragédie telle que l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995.

(Martin Drouot)

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