Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cinéma Dali

  • Xavi Figueras
2003
52

Synopsis

Portant canne, fine moustache et béret rouge lors de ses happenings, l’artiste catalan a joué les provocateurs, de ses débuts, en 1929, avec Un Chien andalou jusqu’à Impression de la Haute Mongolie, en 1975. Pour décrire les rapports tumultueux que Dali a entretenu avec le cinéma et l’image en général, Xavi Figueras présente un film de montage d’archives au rythme soutenu et à la structure ludique.

Après s’être assuré qu’une caméra tournait, Dali se met à danser puis demande à voir l’enregistrement. Cette séquence donne le ton : posant en tous lieux et en toutes circonstances, Dali a su employer les médias pour construire son personnage. Voir l’étonnante collaboration avec un rhinocéros pour recomposer La Dentellière de Vermeer de Delft, où c’est le processus même de ce jeu donné en spectacle qui doit être saisi en tant qu’œuvre d’art. Sa rupture avec Luís Buñuel et ses échecs à Hollywood – malgré une collaboration avec Hitchcock pour La Maison du Dr Edwards (1945) – l’amène à repenser son rapport avec le cinéma. N’étant jamais aussi à l’aise que lorsqu’il dirige tout lui-même, martyrisant ses assistants s’ils n’obéissent pas au doigt et à l’œil, il est désormais devant et derrière la caméra. Il ne cesse alors de photographier ses visions, tout en les superposant aux paysages de son enfance, Cadaqués ayant toujours été le lieu du repli après les frasques mondaines.

(Teddy Lussi)

Mots clés

Portant canne, fine moustache et béret rouge lors de ses happenings, l’artiste catalan a joué les provocateurs, de ses débuts, en 1929, avec Un Chien andalou jusqu’à Impression de la Haute Mongolie, en 1975. Pour décrire les rapports tumultueux que Dali a entretenu avec le cinéma et l’image en général, Xavi Figueras présente un film de montage d’archives au rythme soutenu et à la structure ludique.

Après s’être assuré qu’une caméra tournait, Dali se met à danser puis demande à voir l’enregistrement. Cette séquence donne le ton : posant en tous lieux et en toutes circonstances, Dali a su employer les médias pour construire son personnage. Voir l’étonnante collaboration avec un rhinocéros pour recomposer La Dentellière de Vermeer de Delft, où c’est le processus même de ce jeu donné en spectacle qui doit être saisi en tant qu’œuvre d’art. Sa rupture avec Luís Buñuel et ses échecs à Hollywood – malgré une collaboration avec Hitchcock pour La Maison du Dr Edwards (1945) – l’amène à repenser son rapport avec le cinéma. N’étant jamais aussi à l’aise que lorsqu’il dirige tout lui-même, martyrisant ses assistants s’ils n’obéissent pas au doigt et à l’œil, il est désormais devant et derrière la caméra. Il ne cesse alors de photographier ses visions, tout en les superposant aux paysages de son enfance, Cadaqués ayant toujours été le lieu du repli après les frasques mondaines.

(Teddy Lussi)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Perrine Michel
  • Chantal Akerman