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De Hollywood à Nuremberg : John Ford, Samuel Fuller, George Stevens

  • Christian Delage
2012
54

Synopsis

John Ford (1894-1973), George Stevens (1904-1975) et Samuel Fuller (1912-1997) ont en commun d’avoir participé à la Seconde Guerre mondiale non seulement comme soldats mais aussi comme réalisateurs. Christian Delage monte en parallèle les images de leurs documentaires respectifs pour retracer les aventures guerrières des trois réalisateurs américains. Il les accompagne d’une voix off qui ouvre une réflexion morale sur le placement de la caméra.

L’Etat Major commande à Ford, engagé dans la Navy, et Stevens, en Afrique du Nord puis sur le front de l’est, des images pour témoigner. Comme peu d’images de la bataille de Pearl Harbor existent, Ford la reconstitue avec toiles peintes et maquettes (December 7th, 1942). Pour La Bataille de Midway (1942), plus préparé, il filme sous différents angles une action en direct. Les deux films ne donnent pas une image assez glorieuse de la Navy et seront censurés. A l’inverse, les images de Stevens à la libération des camps, qui montrent cadavres amoncelés et survivants qui témoignent, serviront de preuves de crime contre l’humanité au procès de Nuremberg. Fuller, engagé lui dans l’infanterie, ne reçoit nulle commande mais se fait envoyer une caméra 16mm. Ses images caméra à l’épaule à l’ouverture d’un camp marquent sa stupeur et privilégient le visage, l’humain. Hanté, il reproduit une scène vécue, les derniers moments d’un soldat allemand blessé, dans sa fiction The Big Red One (1980).

(Martin Drouot)

Mots clés

  • image d'archives

John Ford (1894-1973), George Stevens (1904-1975) et Samuel Fuller (1912-1997) ont en commun d’avoir participé à la Seconde Guerre mondiale non seulement comme soldats mais aussi comme réalisateurs. Christian Delage monte en parallèle les images de leurs documentaires respectifs pour retracer les aventures guerrières des trois réalisateurs américains. Il les accompagne d’une voix off qui ouvre une réflexion morale sur le placement de la caméra.

L’Etat Major commande à Ford, engagé dans la Navy, et Stevens, en Afrique du Nord puis sur le front de l’est, des images pour témoigner. Comme peu d’images de la bataille de Pearl Harbor existent, Ford la reconstitue avec toiles peintes et maquettes (December 7th, 1942). Pour La Bataille de Midway (1942), plus préparé, il filme sous différents angles une action en direct. Les deux films ne donnent pas une image assez glorieuse de la Navy et seront censurés. A l’inverse, les images de Stevens à la libération des camps, qui montrent cadavres amoncelés et survivants qui témoignent, serviront de preuves de crime contre l’humanité au procès de Nuremberg. Fuller, engagé lui dans l’infanterie, ne reçoit nulle commande mais se fait envoyer une caméra 16mm. Ses images caméra à l’épaule à l’ouverture d’un camp marquent sa stupeur et privilégient le visage, l’humain. Hanté, il reproduit une scène vécue, les derniers moments d’un soldat allemand blessé, dans sa fiction The Big Red One (1980).

(Martin Drouot)

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