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Du cinéma à la télévision, propos d’un passeur, Serge Daney

  • Philippe Roger
1993
55

Synopsis

A partir de quatre films (Un Roi à New York, D-Day to Berlin, Une Sale Histoire, La Chambre verte), Serge Daney parle de cinéma. Filmé le plus souvent en gros plans qui cadrent maladroitement son regard derrière ses lunettes, il monologue. A la fois générale et concrète, sa pensée s’exprime librement, lumineusement. Un plaisir rare de voir une intelligence au travail.

Un Roi à New York (1957) permet à Serge Daney de souligner la multiplicité des strates toujours à l’oeuvre chez Chaplin, du franchement sexuel à l’atonal ! D-Day to Berlin (1945) de George Stevens pose la question des rapports de Hollywood avec l’Histoire et, plus généralement, celle du témoignage audiovisuel. A partir d’Une Sale Histoire (1977) d’Eustache, Daney insiste sur le plaisir d’écouter quelqu’un raconter une histoire, si loin de la pyrotechnie d’images, le plus souvent synonyme de cinéma. Enfin, avec La Chambre verte (1978) de Truffaut, il soulève le problème de la croyance. Il faut croire pour aimer le cinéma. Selon lui l’ironie, le second degré sont incompatibles avec ce medium. Serge Daney, mort en 1992, a écrit aux Cahiers du cinéma et à Libération. Il a fondé la revue Trafic et publié plusieurs essais.

(Dominique Villain)

Mots clés

  • Daney
  • Serge

A partir de quatre films (Un Roi à New York, D-Day to Berlin, Une Sale Histoire, La Chambre verte), Serge Daney parle de cinéma. Filmé le plus souvent en gros plans qui cadrent maladroitement son regard derrière ses lunettes, il monologue. A la fois générale et concrète, sa pensée s’exprime librement, lumineusement. Un plaisir rare de voir une intelligence au travail.

Un Roi à New York (1957) permet à Serge Daney de souligner la multiplicité des strates toujours à l’oeuvre chez Chaplin, du franchement sexuel à l’atonal ! D-Day to Berlin (1945) de George Stevens pose la question des rapports de Hollywood avec l’Histoire et, plus généralement, celle du témoignage audiovisuel. A partir d’Une Sale Histoire (1977) d’Eustache, Daney insiste sur le plaisir d’écouter quelqu’un raconter une histoire, si loin de la pyrotechnie d’images, le plus souvent synonyme de cinéma. Enfin, avec La Chambre verte (1978) de Truffaut, il soulève le problème de la croyance. Il faut croire pour aimer le cinéma. Selon lui l’ironie, le second degré sont incompatibles avec ce medium. Serge Daney, mort en 1992, a écrit aux Cahiers du cinéma et à Libération. Il a fondé la revue Trafic et publié plusieurs essais.

(Dominique Villain)

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