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Just Shoot Me

  • Claudia Nunes
2010
67

Synopsis

Lors d’un atelier vidéo dans un centre pour gamins des rues de Goiânia au Brésil, les enfants ont tellement aimé la caméra qu’ils s’en emparent pour s’exprimer. Claudia Nunes les suit pendant deux ans. La caméra passe de main en main et montre des ados virevoltants qui se présentent, esquissent un pas de danse, dénoncent les persécutions dont ils sont victimes. Nous sommes en 1990, Claudia Nunes reprendra le montage de ces images vingt ans après

“Just Shoot Me” : filme-moi. Un acte aussi simple peut rendre sa dignité au plus démuni. Car l’image de la misère, la peur de la délinquance nous aveuglent. De la meute agitée des gamins se dégagent peu à peu des visages, des noms, des personnages. Corps agiles, sourires, regards étincelants de figures pasoliniennes – filles et garçons jouent, racontent, se chamaillent. Ils vivent de brigandage, revendiquent la liberté d’aller où bon leur semble, de vivre à l’aventure, entourés d’une bande de copains, mais ne parviennent à supporter la rudesse de leur sort qu’en se réfugiant dans la drogue. “La rue ne vaut rien, mais tout le monde aime la rue.” Cet amour, fièrement défendu devant les autres, laisse parfois la place au rêve plus discret d’une vie normale. Mais la société ne leur fait aucune place. Pire, les enfants des rues sont la cible d’un acharnement policier qui confine à l’extermination. (Sylvain Maestraggi)

Mots clés

Lors d’un atelier vidéo dans un centre pour gamins des rues de Goiânia au Brésil, les enfants ont tellement aimé la caméra qu’ils s’en emparent pour s’exprimer. Claudia Nunes les suit pendant deux ans. La caméra passe de main en main et montre des ados virevoltants qui se présentent, esquissent un pas de danse, dénoncent les persécutions dont ils sont victimes. Nous sommes en 1990, Claudia Nunes reprendra le montage de ces images vingt ans après

“Just Shoot Me” : filme-moi. Un acte aussi simple peut rendre sa dignité au plus démuni. Car l’image de la misère, la peur de la délinquance nous aveuglent. De la meute agitée des gamins se dégagent peu à peu des visages, des noms, des personnages. Corps agiles, sourires, regards étincelants de figures pasoliniennes – filles et garçons jouent, racontent, se chamaillent. Ils vivent de brigandage, revendiquent la liberté d’aller où bon leur semble, de vivre à l’aventure, entourés d’une bande de copains, mais ne parviennent à supporter la rudesse de leur sort qu’en se réfugiant dans la drogue. “La rue ne vaut rien, mais tout le monde aime la rue.” Cet amour, fièrement défendu devant les autres, laisse parfois la place au rêve plus discret d’une vie normale. Mais la société ne leur fait aucune place. Pire, les enfants des rues sont la cible d’un acharnement policier qui confine à l’extermination. (Sylvain Maestraggi)

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