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Ubuhle Bembali – La Beauté des fleurs

  • Emanuelle Bidou
1999
57

Synopsis

Ce film ému et admiratif saisit dans leur intimité, leur humour et leur dignité les membres d’un groupe formé dans un hostel, foyer pour travailleurs célibataires des environs de Johannesburg. Pour résister au déracinement, à la misère économique, à la violence et au chômage, la création musicale et chorégraphique mobilise les prodigieuses ressources d’une culture ancestrale vécue au quotidien.

Quatre mille travailleurs s’entassent dans ces tristes barraquements construits en 1948. Ubuhle Bembali est l’un des innombrables groupes de chanteurs-danseurs nés dans ces foyers pour damnés de la terre. Emmanuelle Bidou traduit magnifiquement en images la vitalité du répertoire des polyphonies vocales et la grâce athlétique des danses, fleurons de la culture zouloue. Pour cela, le film pénètre peu à peu dans le quotidien du groupe, dont les membres partagent des chambres minuscules, leurs chaussures, leurs repas, leurs souvenirs d’enfance, le culte des ancêtres, la mémoire de l’apartheid. Le pouvoir noir de la nouvelle Afrique du Sud n’a pas éradiqué la plaie du chômage, ni les ravages de la misère. Ces jeunes hommes contraints à une vie d’un dépouillement quasi monacal se préparent avec ferveur pour le prochain championnat de chant et de danse. Ces compétitions amicales, où rivalisent adresse et inventivité, rassemblent un public d’amateurs passionnés, la fine fleur des townships.

(Anaïs Prosaïc)

Mots clés

Ce film ému et admiratif saisit dans leur intimité, leur humour et leur dignité les membres d’un groupe formé dans un hostel, foyer pour travailleurs célibataires des environs de Johannesburg. Pour résister au déracinement, à la misère économique, à la violence et au chômage, la création musicale et chorégraphique mobilise les prodigieuses ressources d’une culture ancestrale vécue au quotidien.

Quatre mille travailleurs s’entassent dans ces tristes barraquements construits en 1948. Ubuhle Bembali est l’un des innombrables groupes de chanteurs-danseurs nés dans ces foyers pour damnés de la terre. Emmanuelle Bidou traduit magnifiquement en images la vitalité du répertoire des polyphonies vocales et la grâce athlétique des danses, fleurons de la culture zouloue. Pour cela, le film pénètre peu à peu dans le quotidien du groupe, dont les membres partagent des chambres minuscules, leurs chaussures, leurs repas, leurs souvenirs d’enfance, le culte des ancêtres, la mémoire de l’apartheid. Le pouvoir noir de la nouvelle Afrique du Sud n’a pas éradiqué la plaie du chômage, ni les ravages de la misère. Ces jeunes hommes contraints à une vie d’un dépouillement quasi monacal se préparent avec ferveur pour le prochain championnat de chant et de danse. Ces compétitions amicales, où rivalisent adresse et inventivité, rassemblent un public d’amateurs passionnés, la fine fleur des townships.

(Anaïs Prosaïc)

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