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Voyage surprise d’Alexander Trauner

  • Teri Wehn-Damisch
1991
50

Synopsis

Voici un portrait affectueusement réalisé d’Alexandre Trauner (1906-1993), célèbre décorateur d’Hôtel du Nord, Quai des brumes, Les Enfants du paradis, etc., dont il trouve lui-même la dramaturgie aujourd’hui dépassée mais qui demeurent de si bons moments d’amitié et de gaieté. Qu’est-ce qu’un décorateur ? “Décorateur de la légion d’honneur ?” réplique son grand ami Prévert.

Il est peintre, architecte et autre chose en plus. Selon Trauner, il s’agit de mettre les spectateurs dans un certain bain. Avant de construire un décor, il fait des photographies de repérages pour avoir l’atmosphère d’un lieu. Les Hongrois, ses compatriotes Kertèsz, Brassaï et Capa, étaient de grands photographes. Lui-même pense que l’objectif va plus loin que l’oeil humain, qu’il entre dans l’intérieur des choses. Sa formation de peintre à l’école des beaux-arts de Budapest fut très importante pour l’aspect visuel de son métier. Il aime la légèreté de la lumière de Matisse et ses cadrages. Le cinéma, c’est donner une forme de cadrage qui explique une situation. “Vive la photo ! Vive la peinture ! Vive l’invention humaine !” conclut-il. Vive Alexandre Trauner !

(Dominique Villain)

Mots clés

  • Artiste
  • Cinéma
  • Portrait

Voici un portrait affectueusement réalisé d’Alexandre Trauner (1906-1993), célèbre décorateur d’Hôtel du Nord, Quai des brumes, Les Enfants du paradis, etc., dont il trouve lui-même la dramaturgie aujourd’hui dépassée mais qui demeurent de si bons moments d’amitié et de gaieté. Qu’est-ce qu’un décorateur ? “Décorateur de la légion d’honneur ?” réplique son grand ami Prévert.

Il est peintre, architecte et autre chose en plus. Selon Trauner, il s’agit de mettre les spectateurs dans un certain bain. Avant de construire un décor, il fait des photographies de repérages pour avoir l’atmosphère d’un lieu. Les Hongrois, ses compatriotes Kertèsz, Brassaï et Capa, étaient de grands photographes. Lui-même pense que l’objectif va plus loin que l’oeil humain, qu’il entre dans l’intérieur des choses. Sa formation de peintre à l’école des beaux-arts de Budapest fut très importante pour l’aspect visuel de son métier. Il aime la légèreté de la lumière de Matisse et ses cadrages. Le cinéma, c’est donner une forme de cadrage qui explique une situation. “Vive la photo ! Vive la peinture ! Vive l’invention humaine !” conclut-il. Vive Alexandre Trauner !

(Dominique Villain)

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